Collectif de Chiens et Chats de Guadeloupe
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-15%
Le deal à ne pas rater :
(Adhérents Fnac) LEGO® Star Wars™ 75367 Le croiseur d’assaut de ...
552.49 € 649.99 €
Voir le deal
-24%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy P40 (FHD 144Hz, RTX ...
759.99 € 999.99 €
Voir le deal

Les Animaux dans la Religion

Aller en bas

Les Animaux dans la Religion Empty Les Animaux dans la Religion

Message  Invité Lun 17 Sep - 13:55

Voilà, j'ai voulu m'intéresser un peu à la façon dont la Religion en général parlait des Animaux...
Vous m'excuserez, je ne suis pas très penchée "Religion" mais je pense que ça valait le coup d'y regarder d'un peu plus près...
J'éditerais au fur et à mesure de mes "trouvailles"!


L'Islam et le respect des animaux

LIslam comprend des enseignements quil peut être utile de soumettre à tous ceux qui défendent la dignité des animaux. Le Coran affirme ainsi : Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communautés. (Coran, 6,38).

Cela signifie que les espèces animales bénéficient du statut de créature, tout comme les êtres humains.

Le Prophète Muhammad lui-même sest exprimé très clairement sur ce thème en de nombreuses occasions. Il dit un jour :

Une femme a été tourmentée en enfer à cause dune chatte quelle avait enfermée jusquà ce quelle pérît. A cause de lanimal, elle entra en enfer. Elle ne lavait ni nourrie, ni abreuvée alors quelle lavait enfermée, ne lui laissant pas la possibilité de consommer ses proies. (Al-Bukhârî, Muslim)

Un jour, des enfants avaient attaché un oiseau vivant en le prenant pour cible. Ibn Umar, disciple du Prophète, sexclama : Le Prophète a maudit celui qui se sert comme cible de tout être vivant (attaché). (Al-Bukhârî, Muslim)

Le Prophète vit une fois un âne marqué sur le visage. Il désapprouva la chose et déclara : Que Dieu maudisse celui qui la marqué ! Il ordonna que lâne fût marqué sur sa croupe, cest-à-dire la partie la plus éloignée du visage. (Muslim)

Evoquons encore ces événements : Nous étions en voyage. Nous vîmes alors un oiseau avec ses deux petits. Nous prîmes les oisillons et leur mère se mit à voler au-dessus de nos têtes. A ce moment arriva le Prophète qui demanda : Qui a fait de la peine à cet oiseau en lui prenant ses petits ? Allez, rendez-lui ses enfants ! Un autre jour, il apprit que des hommes avaient brûlé une fourmilière. Il demanda alors : Qui la brûlée ? Ses compagnons répondirent: Nous. Il déclara : Il ne convient à personne de châtier par le feu, sinon le Maître du feu. (Abû Dâwûd)

Cela se passait au VIIe siècle, bien avant que lon envisage en Europe des associations pour la protection des animaux.

Aimer et protéger les animaux fait donc partie des enseignements de lIslam. Même lorsquil sagissait de se nourrir, le Prophète commandait aux croyants daiguiser leur lame avant de procéder à labattage et dépargner à lanimal toute souffrance.

Et il nous dit aussi combien le Créateur apprécie de nous voir protéger sincèrement et avec bonté les espèces qui nous sont inférieures et qui dépendent de nous. Le Prophète raconta un jour ce récit :

Alors quun homme cheminait, il fut pris dune grande soif. Il trouva un puits dans lequel il descendit et but. Quand il en sortit, il vit un chien haletant qui mangeait de la boue sous leffet de la soif. Lhomme se dit : Ce chien est en proie à une soif semblable à celle que je viens déprouver il y a peu. Il descendit alors dans le puits et remplit deau sa chaussure quil tint entre ses dents jusquà ce quil se hissât en dehors du puits. Ainsi, il donna à boire au chien. Dieu lui en fut reconnaissant de sorte quil lui pardonna, et le fit entrer au paradis. Les compagnons du Prophète lui demandèrent (surpris) : Ô Messager de Dieu, nous serions récompensés pour (avoir été compatissants envers) des animaux ? Le Prophète dit : Pour tout foie humide (c'est-à-dire tout être vivant), il y a une récompense. (Al-Bukhârî, Muslim)

Le même événement est rapporté, mais cette fois en faveur dune prostituée. Le Prophète a dit : Un chien à demi-mort de soif tournait autour dun puits, lorsquil fut remarqué par une prostituée juive qui enleva sa chaussure et sen servit pour lui donner à boire. Ce geste lui valut dêtre pardonnée. (Al-Bukhârî, Muslim)

La lecture de la bible nous apprend que Dieu forma les animaux et les fit venir vers l'homme afin que ce dernier ne soit pas seul. Genèse 2,18-19. Cela montre bien qu'à partir de l'instant où Adam donne un nom à chaque espèce animale il se crée entre elle et lui une cohésion si profonde que l'Eternel englobera désormais l'homme et l'animal dans un même jugement...

Au moment du Déluge, l'Eternel dit: "J'exterminerai de la face de la Terre l'être humain que j'ai créé depuis l'homme jusqu'au bétail" (Genèse 6,7) et plus loin, nous lisons que : "Dieu se souvint de Noé, de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l'Arche".
Plus explicitement encore, après le Déluge, Dieu dit qu'il établit son alliance avec Noé et les siens et avec tous les êtres vivants "tant les oiseaux que le bétail, que tous les animaux de la terre" (Genèse 9,10).

Tout au long de la Bible, l'Eternel considère le monde animal comme un interlocuteur valable:
"En ces jours là, je traiterai pour eux une alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre", dit-il au prophète Osée (2,20) et il dicte à Moise des préceptes interdisant de maltraiter les animaux dont le peuple hébreux a la charge :

"Ne pas faire travailler aucune de ses bêtes le jour du repos" (Deutéronome 5,12-14).
"Ne pas mettre de muselière au boeuf quand il foule le grain" (Deutéronome 25,4).
Certains préceptes ont même pour fondement le respect de l'affectivité animale :
"Tu ne feras pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère" (Deutéronome 14,15).

Entre l'homme et l'animal Dieu établit un code qui lui permettra au jour du jugement de demander au premier des comptes de son attitude envers le second:

"Vous n'avez pas fait paître les brebis, vous n'avez pas fortifié celles qui étaient faibles, guéri celles qui étaient malades, pansé celles qui étaient blessées; vous n'avez pas ramené celles qui s'égaraient, cherché celles qui étaient perdues, mais vous les avez dominées avec violence et dureté" (Ezechiel 34,4).

La vanité de l'homme est de se considérer comme isolé de l'animal dans l'équilibre cosmique en vertu de son intellect plus développé ou des vues particulières que Dieu a sur lui; pourtant Dieu s'insurge contre cette optique: - " Voici l'hippopotame à qui j'ai donné la vie comme toi".

L'Ecclésiaste, méditant sur cette vanité de l'homme à l'égard de l'animal écrit:

"J'ai dit en mon coeur, au sujet des fils de l'homme, que Dieu les éprouverait, et qu'eux-mêmes verraient qu'ils ne sont que bêtes, car le sort des fils de l'homme et celui de la bête sont pour eux un même sort; comme meurt l'un, ainsi meurt l'autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l'homme sur la bête est nulle car tout est vanité"... (Ecclésiaste 3,18-19).

Ce n'est pas pour l'homme se ravaler aux rangs inférieurs que de réaliser que, pièce maîtresse sur l'échiquier de la vie, il ne peut gagner la partie qu'en union fraternelle avec les autres pièces; il tire de la contemplation de l'animal des clichés qui imprègnent son psychisme, éveillant en lui les archétypes de la beauté, de l'harmonie, des arts et de la philosophie.

Et la civilisation sera à l'échelle même du respect de la vie et du bonheur animal.

"Maudit soit l'homme qui n'écoute pas les paroles de cette alliance" (Deutéronome 27,26).

L'Eternel ne veut donc pas de sacrifices d'animaux:

"Je déteste et méprise vos fêtes, je ne puis sentir vos assemblées. Quand vous me présentez des sacrifices et des offrandes, je n'y prends aucun plaisir et les veaux engraissés que vous sacrifiez en actions de grâces, je ne les regarde pas" (Amos 5,21).

"Car je n'ai pas parlé avec vos Pères, je ne leur ai donné aucun ordre le jour où je les ai fait sortir du pays d'Egypte, au sujet des holocaustes et des sacrifices" (Jérémie 7,21).

"Je ne prendrai pas un taureau dans ta maison, ni des boucs dans tes bergeries car tous les animaux des forêts sont à moi, toutes les bêtes des montagnes par milliers; je connais tous les animaux des montagnes et tout ce qui se meut dans les champs m'appartient" (Psaume 50,9),

et plus loin :

"Si j'avais faim, je ne te le dirai pas car le monde est à moi et tout ce qu'il renferme. Est-ce que je mange la chair des taureaux. est-ce que je bois le sang des boucs ? " (Psaume 50-12).
Peut-on de façon plus complète, plus totale, faire connaître sa volonté :

"Je ne puis voir le crime s'associer aux solennités... Quand vous multipliez vos prières, je n'écoute pas: vos mains sont pleines de sang" (Isaie 1,15).
Et refuser un culte de cette sorte:

"Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions, apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l'opprimé, faites droit à l'orphelin, défendez la veuve" (Isaie 1,17).

Concernant les hommes, nous savons de façon très claire que la volonté divine réside dans le commandement: "Aimez-vous les uns les autres ". L'animal est-il exclu de ce commandement ?
Comment l'Eternel l'aurait-il oublié lui qui annonce pour les temps futurs:
"En ce temps là, je traiterai pour eux une alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre, je briserai dans le pays l'arc, l'épée et la guerre, et je les ferai reposer avec sécurité" (Osée 3,20).

Alors, la chasse cessant, l'homme retrouvera la compréhension de l'animal, par ce langage des oiseaux que parlait le Roi Salomon; télépathie rendue possible par le rayonnement de la bonté et les animaux eux-mêmes cesseront de se craindre et de se combattre:

"Le loup et l'agneau paîtront ensemble, le lion comme le boeuf mangera des herbages" (Isaie 65,25).

Là se déroulera une oeuvre de pleine croissance spirituelle de l'homme et même de l'animal dont l'intellect s'ouvrira à la connaissance de l'être suprême:
"Les bêtes des champs me glorifieront, les chacals et les autruches" (Isaie 43,20).

Voici ce que dit la Bible des rapports entre l'humanité et l'animalité; bien des points seraient à examiner plus profondément, à approfondir en fonction de l'évolution du peuple biblique. Mais de ce court examen, nous pouvons facilement constater:

1) Le sort de l'homme et de l'animal sont liés aux yeux de la Providence.

2) Toute attitude de non-assistance ou de cruauté de l'homme envers l'animal est un péché dont la gravité est équivalente à l'homicide dans certains cas.

3) Tout acte de bonté envers l'animal est béni de l'Eternel et sera récompensé.

Il est à noter également que la forme animale ne doit pas être dédaignée et qu'elle semble parfaitement apte, d'après la Bible, à abriter des intelligences supérieures. L'Esprit-Saint affectionne de revêtir la forme de la colombe et le Christ est présent dans l'Apocalypse sous les apparences de l'agneau. De même, dans la vision d'Ezechiel, les êtres étrangers à la terre qui se présentent à lui ont des corps composés d'éléments humains et d'éléments animaux et quatre faces: l'une d'homme, l'autre de lion, l'autre de taureau, l'autre d'aigle, comme si à un niveau supérieur d'évolution les structures animales et humaines s'étaient fondues.


Un large malentendu s’est créé autour du sujet des droits des animaux, de leur souffrance et de la reconnaissance ou non par le Judaïsme du concept de défense des espèces en voie de disparition. Penchons-nous sur cette question afin d’apprendre quel est notre rôle sur la planète et notre responsabilité envers l’environnement.

L’intérêt que nous portons à ce problème découle de l’idée qu’une compréhension plus approfondie du point de vue de la Torah sur les souffrances des animaux peut amener une personne à éprouver plus de compassion pour les sentiments de son prochain ; par contre, il nous semble que de négliger ce sujet peut produire l’effet inverse. Il s’avère en effet que de nombreux assassins en série ont, pendant leur enfance, perpétré sur des bêtes des actes relevant à la fois du grotesque et du sadisme. Par conséquent il n’est pas exagéré d’affirmer que de même qu’un individu ou une société traite ses animaux, de même en use-t-il avec ses semblables.

La Torah semble faire preuve d’une grande pitié envers les bêtes dans les domaines suivants :

• Le commandement au sujet des oiseaux appelé Chiloua’h haken consistant à renvoyer la mère de son nid avant d’y prendre les œufs ou les oisillons. (Deutéronome 22 :6,7)
• L’interdiction Oto ve’et beno d’abattre une bête et son petit le même jour (Lévitique 22 :28).

Autres exemples d’interdiction basés sur la compassion envers la souffrance des animaux

• « Ne laboure pas avec un bœuf et un âne attelés ensemble » (Deutéronome 22 :10)
• « Ne muselle pas le bœuf quand il foule le grain » (Deutéronome 25 :4)

Dans la Guémara figurent également l’interdiction à caractère général – tsaar ba’alei ‘haïm - de causer des souffrances aux bêtes (Talmud Babli : Baba Metsia 32b) et l’exigence de nourrir d’abord ses animaux avant de manger soi-même.

Néanmoins, la Torah tolère et même permet de consommer des animaux ainsi que de les sacrifier afin de racheter nos péchés (korbanot). En particulier, la mitsva de Egla aroufa est des plus singulière. Si le cadavre d’un homme assassiné est trouvé dans la campagne et que le meurtrier n’est pas découvert, les anciens de la ville la plus proche et la plus peuplée sont tenus d’expier le crime commis sur un innocent ; par quel moyen ? Eh bien, en brisant la nuque d’une génisse innocente et sans défense. (Deutéronome 21 :1-9)

Comment peut-on expliquer l’attention et le dédain tour à tour affichés, et ce de manière sélective, par la Torah envers les animaux ? Quelles leçons peut-on tirer de ces messages déroutants et apparemment contradictoires concernant notre responsabilité et notre compassion à l’égard des animaux ?

L’origine fondamentale de cette discussion se trouve dans la Guémara (Talmud Babli : Brakhot 33b) ; elle examine une pratique jugée incorrecte de certains chantres – chalia’h tsibour – qui intercalaient une prière louant Dieu de Sa pitié pour la « mère-oiseau », se référant ainsi à la mitsva de Chiloua’h haken. Une raison donnée par la Guémara selon laquelle les sages désapprouvaient cette prière est : « Car une telle formulation laisse entendre que Dieu est tout miséricorde alors qu’en fait Ses actes ne sont que purs décrets. »

En apparence, cette affirmation est extrêmement difficile à comprendre, car cela laisse supposer que Dieu n’agit pas par pitié alors qu’en fait, en plusieurs autres endroits de la Torah, Il est caractérisé par Sa miséricorde (par exemple Exode 34 :6).

Manifestement la Guémara ne doit faire référence qu’aux bêtes et non pas aux humains. En d’autres termes, les Sages n’approuvent pas que, dans la prière, on fasse l’éloge de D.ieu pour Sa pitié à l’endroit des animaux en se fondant sur différentes mitsvot telles que Chiloua’h haken parce que, en ce qui les concerne, D.ieu n’agit pas par commisération.

Cependant, ceci est aussi apparemment difficile à saisir parce que quiconque interprète les mitsvot mentionnées ci-dessus selon le bon sens ne peut qu’arriver à la conclusion que leur but est de montrer la compassion et la pitié pour les créatures de D.ieu.

Cette mitsva et celles qui lui sont similaires (comme Oto ve’etbeno, « Ne laboure pas avec un bœuf et une âne attelés ensemble », « Ne muselle pas le bœuf quand il foule le grain ») nous amènent forcément à croire que leur objectif est de faire montre de compassion et de pitié pour les créations de D.ieu. En vérité, là encore, toute autre interprétation est contraire à l’intuition !
Pour Maïmonide, les animaux éprouvent vraiment de la peine, parce que, sur le plan des émotions, ils ressemblent aux hommes.

Maïmonide et Nahmanide donnent un éclairage différent sur ce passage du Talmud, chacun d’eux souscrivant à l’idée qu’effectivement, selon l’éthique de la Torah, on est dans l’obligation de traiter les animaux avec mansuétude et que c’est justement le fondement même de ces mitsvot.

Néanmoins, en raison de leur divergence d’opinion, nous nous trouvons face à deux points de vue différents sur la souffrance et la préservation des animaux.

Dans Le Guide des Egarés (3 :48), Maïmonide affirme :

« La raison sous-tendue dans les mitsvot Chiloua’h haken et Oto ve’etbeno est l’interdiction d’abattre un enfant sous les yeux de sa mère. Car, dans ces circonstances, les animaux éprouvent une intense angoisse, tout à fait analogue à celle ressentie par les êtres humains ; l’amour d’une mère pour son enfant ne relève pas du domaine cognitif [mais plutôt du domaine émotionnel]. »

Ce qui est dit dans la thora est apparemment sensiblement la même chose que dans la Bible!


Animaux dans le bouddhisme

La position et le traitement de animaux dans le bouddhisme est important pour la lumière qu'elle jette sur la perception des bouddhistes de leur propre relation au monde normal, sur des soucis humanitaires bouddhistes généralement et sur le rapport entre la théorie bouddhiste et la pratique bouddhiste.
Table des matières

Animaux dans la doctrine bouddhiste

Des animaux ont été toujours considérés dans la pensée bouddhiste comme les êtres sensibles, différents dans leur capacité intellectuelle que des humains mais aucun moins capable de la douleur de sentiment. En outre, les animaux possèdent Nature de Bouddha (selon Mahayana l'école) et donc un potentiel égal de devenir ont éclairé. D'ailleurs, la doctrine de la renaissance a soutenu que n'importe quel humain pourrait être rené comme animal, et n'importe quel animal pourrait être rené en tant qu'humain. Un animal pourrait être un parent de rené complètement, et si vous regardiez en arrière assez loin de la série infinie à un des vies, vous percevriez par la suite chaque animal à lier à toi d'une manière quelconque. Le Bouddha a exposé que les êtres sensibles vivant actuellement dans le royaume animal ont été nos mères, frères, soeurs, pères, enfants, des amis dedans après des renaissances. On n'a pas pu, donc, faire une distinction dure entre les règles morales applicables aux animaux et ceux applicables aux humains ; finalement les humains et les animaux faisaient partie d'un unifamilial. Ils tous sont reliés ensemble.

En termes cosmologiques, les animaux étaient censés habiter un « monde » distinct, séparé des humains pas par l'espace mais par l'état d'esprit. Ce monde s'est appelé Tiryagyoni dans Sanskrit, Tiracchānayoni dans Pāli. La renaissance comme animal a été considérée comme l'une des renaissances malheureuses, habituellement impliquant la douleur plus qu'humaine. Les textes commentarial bouddhistes dépeignent beaucoup de douleurs liées au monde animal : même où aucun être humain n'est présent, ils sont attaqués et mangés par d'autres animaux ou vivent dans la crainte de elle, ils supportent les changements extrêmes de l'environnement tout au long de l'année, et ils n'ont aucune sécurité d'habitation. Ceux qui vivent parmi des humains sont souvent abattus pour leurs corps, ou pris et forcés pour travailler avec beaucoup de battements jusqu'à ce qu'elles soient abattues à la fin de leurs vies. Sur ceci, ils souffrent de l'ignorance, ne sachant pas ou arrangement ce qui arrive à eux avec n'importe quelle clarté, et incapable de faire infiniment à son sujet, agissant principalement sur l'instinct.

Animaux dans le Jatakas

Les histoires de Jātaka qui racontent les vies passées du Bouddha de mode de folktale, impliquent fréquemment des animaux en tant que caractères périphériques ou principaux, et il n'est pas rare que le Bodhisattva (l'après-vie Bouddha) apparaisse aussi bien comme animal. Les histoires impliquent parfois seuls des animaux, et impliquent parfois des conflits entre les humains et les animaux ; dans les derniers cas, les animaux montrent souvent les caractéristiques de la bonté et de la générosité qui sont absentes dans les humains.

Comportement concernant des animaux

Le premier des cinq interdictions de préceptes la prise de la vie. Comme le plus étroitement interprété, il s'applique principalement au massacre des êtres humains ; cependant, l'interprétation plus large n'est pas qu'elle s'applique à tous les êtres sensibles, qui inclut ceux dans le royaume animal dans son plus large sens, C.-À-D., les mammifères simplement, mais tous taxa animaux comprenant des insectes, et les invertébrés. Des commencements du bouddhisme, il y avait des règlements prévus pour empêcher nuire des êtres sensibles dans le royaume d'animaux pour différentes raisons.

Le Bouddha a enseigné que tous les êtres sensibles, y compris ceux dans le royaume animal, possèdent la nature de Bouddha et peuvent donc atteindre l'éclaircissement et que des renaissances infinies, tous les animaux ont été nos parents, soeurs, mères, frères, pères et enfants passés. Par conséquent il est contre le premier précepte pour nuire, tuer ou manger aux êtres sensibles car c'est pareil que nuisant, tuant ou mangeant à la chair de notre propre enfant ou mère. On a interdit des moines intentionnellement de tuer un animal, ou de l'eau potable avec les créatures vivantes (telles que des larves) dans elle.

Le souci pour des animaux est certifié de nouveau aux commencements de l'histoire bouddhiste. Le premier monarque bouddhiste de l'Inde, Aśoka, inclut dans le sien Édits une expression de souci pour le nombre d'animaux qui avaient été tués pour ses repas, et exprime une intention de mettre un terme à ce massacre. Il inclut également des animaux avec des humains en tant que bénéficiaires de ses programmes pour obtenir les plantes médicinales, planter des arbres et creuser des puits. En son cinquième édit de pilier, Aśoka décrète la protection d'un grand nombre d'animaux qui n'étaient pas d'usage courant comme bétail ; se protège contre de jeunes animaux d'abattage et animaux de mère trayant toujours leurs jeunes ; protège des forêts contre être brûlée, pour protéger expressément les animaux vivant dans eux ; et les interdictions un certain nombre d'autre pratique nuisible aux animaux. Dans cet Aśoka effectuait le conseil au roi de Cakravartin donné dans Cakkavattisīhanāda-sutta (DN.26) qu'un bon roi devrait prolonger sa protection pas simplement à différentes classes des personnes également, mais également aux bêtes et aux oiseaux.


L’Hindouisme

Dans le védisme, la forme la plus ancienne de la religion hindoue, on sacrifiait parfois des animaux, mais ils passaient auparavant par un processus de divinisation et on considérait que leur âtman ("leur âme") rejoignait directement l'Absolu ou Brahman. Cela rejoint certains sacrifices pratiqués dans les religions animistes.

L'Hindouisme recommande la non-violence et le respect pour toute vie, humaine et animale, et même végétale.

D'après certaines estimations, 85 % de la population hindou suit un régime végétarien

La croyance en la métempsychose (réincarnation dans un autre corps, humain, aniamal ou végétal) est fondamentale dans le bouddhisme le jaïnisme et dans l'hindouisme : nous avons été, nous sommes et nous serons (peut-être) tous des animaux au cours de nos innombrables vies.


Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Les Animaux dans la Religion Empty Re: Les Animaux dans la Religion

Message  Invité Lun 17 Sep - 13:56

Les dieux de l’Egypte

En dehors des dieux à tête d’animal, le culte des animaux eux-mêmes est un élément fondamental de la religion égyptienne.
L’un des premiers animaux ainsi déifiés est le taureau, Apis, qui a été identifié avec Rê, Osiris et Ptah, tous des dieux majeurs.

La civilisation crétoise dite minoenne accordait également une place considérable au taureau. Selon la légende, Europe était une belle jeune fille que Zeus enleva, déguisé en taureau blanc.

Amon est parvenu à s’élever au dessus des autres dieux. Il a fait de Thèbes un centre religieux. Il est représenté avec une tête de bélier. Il s’identifia ensuite au soleil et devint Amon-Rê. Par lui, le pharaon est vraiment de race divine.

Amon


Anubis ou Inpou « Celui qui a la tête d’un chien sauvage » est le dieu des funérailles. Il est représenté sous la forme d’un chacal couché ou d’un homme à tête de chacal.

Anubis



Apophis est un serpent géant qui attaque quotidiennement le soleil. Il est à chaque fois vaincu.

Apophis

Bastet est représentée par une chatte ou une femme à tête de chat. Le chat sauvage a été domestiqué par les égyptiens il y a environ 4 000 ans. L’espèce était vénérée à travers cette déesse qui représentait la joie et la fécondité.

Bastet


A ce titre, le chat a fait l’objet d’un véritable culte. A sa mort, des maîtres se rasaient les sourcils et l’on embaumait l’animal pour l’ensevelir dans des tombeaux sacrés.

Chentaït « la veuve » à l’apparence de vache incarne l’enveloppe protectrice au sein de laquelle Osiris peut se régénérer.

Heqet est une déesse grenouille qui donne la vie aux êtres qu’elle créée.

Horus est représenté sous la forme d’un faucon ou d’un homme à tête de faucon. « Celui qui est loin » incarne le soleil et le ciel.

Horus


Khentamentiou apparaît avec une tête de chien. C’est le guide des morts concurrencé par Anubis.

Nekhbet est le plus souvent figurée sous la forme d’un vautour.

Nekhbet

Nekhbet sur un mur d'un temple égyptien à Louxor. By Egonwegh . Licence

Elle préside aux accouchements.

Selkis est une déesse scorpion qui protège les viscères du mort.

La société totémique

Les mythologies et religions situent souvent l’origine des hommes dans le monde animal. Dans le totémisme, les civilisations établissent des relations d’analogie entre les groupes humains et des animaux.

Par exemple, l’origine mythique du peuple tibétain est attribuée à l’union d’un singe et d’une démone des rochers.
La ville de Rome est née grâce à une louve qui a allaité les jumeaux, Remus et Romulus.
Ces croyances ont bien sûr influencé la manière dont l’homme a traité les animaux. L’animal-totem avait toujours un traitement de faveur.

Louve de Remus et Romulus


D’une manière plus générale, le sort que l’homme a réservé aux animaux était lié à la position que la civilisation attribuait à l’homme dans la nature.
Dans les civilisations judéo-chrétiennes, l’homme a été créé à l’image de Dieu. Il occupe donc une position dominante par rapport aux espèces animales.

Animaux purs et impurs de la Bible

La véritable source de la zoologie mystique n’est pas dans la mythologie mais bien dans la Bible qui partage les animaux en purs et immondes.
Des personnages célestes sont présents dans certaines espèces, dans d’autres, c’est le Démon.

Les animaux de la création ne sont pas tous considérés d’un même regard par la Bible. Voici un résumé :

« L’Eternel parla à Moïse et à Aaron, et leur dit :
« Parlez aux enfants d’Israël, et dites : Voici les animaux dont vous mangerez parmi toutes les bêtes qui sont sur la Terre.
« Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le pied fourchu et qui rumine. Mais, vous ne mangerez pas de ceux qui ruminent seulement, ou qui ont la corne fendue seulement. Ainsi vous ne mangerez pas le chameau, vous ne mangerez pas le daman, le lièvre, le porc …….vous les regarderez comme impurs ».

Porcelet

« Voici les animaux dont vous mangerez parmi ceux qui sont dans les eaux. Vous mangerez de tous ceux qui ont des nageoires et des écailles. Vous aurez en abomination ceux qui n’ont pas de nageoires et d’écailles. »

« Vous aurez en abomination tout reptile qui vole et qui marche sur quatre pieds. Vous mangerez ceux qui ont des jambes au-dessus de leurs pieds : sauterelle, solham, hargol …. »

Cobra royal

Le serpent est considéré comme impur dans la Bible.

« Voici, parmi les animaux qui rampent sur la terre, ceux que vous regarderez comme impurs : la taupe, la souris, le lézard, le hérisson, la grenouille, la tortue, le caméléon … Quiconque les touchera morts sera impur jusqu’au soir. »

(Lévitique, XI, 1-30)

La Mangouste : symbole du Bien contre le Mal

L’ichneumon, une espèce de mangouste, figure dans des fresques et des bas-reliefs qui datent de l’Ancien Empire d’Egypte, il y a plus de 4 500 ans.
C’était un animal vénéré pour ses talents de chasseur.

Dans la civilisation gréco-romaine, on voua un véritable culte à la mangouste.

Combat de la mangouste contre le serpent

Certaines légendes indiennes remontant à 1 000 ans avant notre ère font apparaître la mangouste dans le rôle du sauveur de l’homme. Tueuse intrépide de serpents venimeux, elle symbolise la victoire du Bien sur le Mal.

Le Cerf : vie éternelle et renaissance

Les paraboles religieuses construites autour du cerf sont innombrables. Lors de la christianisation de l’Europe, les prêtres missionnaires utilisèrent la force métaphorique du cerf pour se faire entendre des païens. C’était une preuve de l’existence de Dieu : son trophée qui tombe chaque année pour repousser encore plus fort illustrait la vie éternelle.
Les bois évoquaient aussi la croix portée par le Christ alors que la ramure à 10 cors représentait les Dix Commandements.

Cerf

Portrait de Dieu dans les psaumes, il est aussi le païen qui désire le baptême. La légende prétend que le cerf voue une haine farouche au serpent, c’est-à-dire au démon.

Le Tigre : la puissance

Objet d’un véritable culte, le Tigre est indissociable des dieux des civilisations de la vallée de l’Indus. Son effigie orne murs et objets.

Tigre royal

On le retrouve également dans les chambres funéraires de Chine.
Il sert également de monture au dieu indien mi-homme, mi-éléphant, Ganesha, à la déesse Durga ou au dieu Çiva.

Pour se préserver des esprits maléfiques, les chinois dessinent la silhouette du tigre sur les portes des maisons.

L’Ours : Chasse et fertilité

Selon la légende, Artémis aurait transformé la nymphe Callisto en ourse, que Zeus aurait alors changé en constellation.
Nos ancêtres ont toujours associé l’ours au culte de la chasse et de la fertilité. La plupart des tribus indiennes attribuent à l’ours des pouvoirs magiques et bienfaiteurs.

Ours brun

L’ours a également servi à certaines pratiques religieuses, comme l’ours apprivoisé des Aïnous d’Hokkaïdo, au Japon.
Les femmes Aïnous allaitent au sein de jeunes oursons enlevés à leur mère. Vers trois ans, au cours d’une fête annuelle, l’ours est emmené à travers le village pour une procession cérémonielle.
On le blesse ensuite avec des flèches et lorsqu’il est devenu furieux, on le tue, généralement en l’écrasant entre deux poutres.
Les femmes exécutent des danses en son honneur, puis pleurent l’ours, et enfin on le mange au cours d’un festin.
Pour ce peuple, l’esprit de l’ours, qui est perçu comme un messager des dieux, retourne après sa mort dans les mondes supérieurs.

Chez les Celtes, l’ours est le symbole de force et de pouvoir temporel (Artus _ d’où Arthur_ signifie « ours »). L’ours est associé au sanglier, symbole du pouvoir sacerdotal des druides.

Le Dieu Crocodile

Dans l’Ancienne Egypte, la puissance du crocodile a été interprétée comme une incarnation divine.
Le dieu Sobek est représenté par un corps d’homme surmonté d’une tête de crocodile. Des crocodiles embaumés témoignent de l’importance de ce culte qui donna lieu à la création de Crocodilopolis, ville préférée des pharaons du Nouvel Empire.

Sobek

Le crocodile a conservé des adeptes un peu partout dans le monde. En Nouvelle-Guinée, certaines tribus revendiquent encore leur appartenance au peuple crocodile et s’y identifient par des sacrifications.
Le crocodile symbolise la puissance, l’intelligence et la ruse. Il est souvent lié à la création du monde.

L’Ecureuil : Animal sacré

L’écureuil se retrouve dans de nombreuses légendes et religions. Il occupait une place particulièrement importante dans les religions indiennes et germaniques.
Dans la légende allemande, le dieu Donar considérait l’écureuil roux comme un animal sacré du fait de sa couleur flamboyante.

Ecureuil

L'écureuil, animal sacré dans la mythologie germanique. By Gilles Gonthier . Licence

Les Germains et les Anglo-Saxons pratiquaient des rituels avec sacrifices d’écureuils à l’occasion des solstices d’été et d’hiver.

L’Antilope : le culte de la Lune

Actuellement menacée sur toute son aire de distribution, l’antilope cervicapre survit encore en Inde. Cette espèce doit sa survie à de fortes croyances religieuses. Tirées du pelage contrasté et des longues cornes torsadées, les légendes ont fait d’elle un animal sacré, lié au culte de la lune.

Le Dieu Jaguar

De nombreuses légendes auréolent le jaguar. Les tribus indiennes du Rio Napo, dans l’ouest de l’Amazonie, pensaient que le félin était la réincarnation d’un sorcier défunt.
Les Mayas adoraient le dieu jaguar, tout comme les Zapothèques.

Les Olmèques vénéraient un dieu, né des amours mythiques d’une femme et d’un mâle jaguar.

Aujourd’hui encore, les Chamans des Indiens Guajiros disent se transformer en jaguar pour communiquer avec le monde

La jungle amazonienne abrite les Matis, appelés aussi « hommes-jaguars ». S’identifiant au félin qui symbolise la puissance de la nature, ils lui empruntent ses attributs : des tatouages sur le visage et de fines branches plantées dans les ailes du nez figurent les moustaches de l’animal vénéré.

Le Bison : le Grand Esprit

Les Indiens avaient fait du bison un dieu. Rarement l’homme et l’animal entretinrent une relation aussi intime.

« Tu es venu du bison sur la Terre et maintenant tu retournes à la patrie des animaux, de tes ancêtres, des quatre esprits ; voyage en paix ! », telles étaient les paroles délivrées aux mourants par les sorciers indiens.

Le Papillon : Insecte spirituel

En Grec, le terme de psyché désigne tout à la fois l’âme humaine et le papillon.
Selon la mythologie, Prométhée façonna le corps humain avec de l’argile. Athéna y insuffla un papillon pour l’animer. La métamorphose de la chenille en papillon est un symbole qui est repris dans toutes les traditions spirituelles de l’humanité.

Papillon

Comme le papillon émergeant de sa chrysalide, l’âme humaine est appelée à renaître des épreuves pour s’éveiller à la sagesse.

Un primate vénéré : L’Entelle

En Inde, l’entelle est considéré comme un singe sacré car il est le descendant du dieu-singe Hanuman selon la mythologie hindouiste.

Le Ramayana, épopée du dieu Rama écrite il y a plus de 2 000 ans, raconte les exploits de Hanuman et de son peuple-singe.
Sita, la femme de Rama était gardée prisonnière dans l’île de Sri Lanka par Ravana, le roi des démons. Hanuman, à la tête d’une armée de singes, libéra la captive après cinq jours de combats.

Hanuman

Il se brûla les mains et le visage lors d’un combat. C’est ce qui explique pourquoi les singes sacrés ont le visage et les mains noirs.

Le Ramayana est une croyance encore très vivace en Inde. Des offrandes sont faites chaque semaine aux entelles.

Son statut de singe sacré empêche les Indiens de le chasser ou de le tuer. Le singe s’en donne d’ailleurs à cœur joie. Ses razzias dans les cultures sont fréquentes.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum